dimanche 3 mars 2013

Après le "record" d'un milliard d'euros pour le Maroc en 2012, la BEI veut "faire aussi bien" en 2013

Le vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), Philippe de Fontaine Vive, s'est félicité, vendredi à Paris, du bilan de coopération de la BEI avec le Maroc qui a bénéficié, en 2012, d'"un montant record historique" de financements nouveaux d'un milliard d'euros visant à accompagner la mutation économique du Royaume.
Cette performance fait de 2012 une année "record" et "exceptionnelle" de coopération et "l'objectif européen pour 2013 est de faire aussi bien qu'en 2012", a-t-il déclaré à la MAP, en marge de la présentation à la presse du bilan annuel de l'action de la BEI, engagée depuis 2002, par l'intermédiaire de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), son instrument d'expertise et de financement, en faveur du développement économique et social des pays méditerranéens partenaires.
Le Maroc, a-t-il assuré, reste le premier bénéficiaire de cette action et avec ce nouvel engagement "sans précédent" de près d'un milliard d'euros de financements, l'année 2012 témoigne, à ses yeux, de "l'engagement fort" de la BEI-FEMIP pour "accompagner la mutation vers une nouvelle forme de croissance plus inclusive et innovante au Maroc".
"C'est donc ce niveau d'intervention qui doit nous guider en 2013 pour trouver les occasions de points de croissance et de création d'emplois supplémentaires" dans le Royaume, a-t-il souligné.
586747_bei_philippe-fontaine-vive_16122012170749_medium"Nous avons au Maroc des interlocuteurs extrêmement expérimentés et compétents dans les différents centres d'excellence, qu'ils soient administratifs, dans les offices, les entreprises ou dans les banques, ce qui facilite le dialogue, parce que nous sommes vraiment dans une intégration technique, économique et financière euro-méditerranéenne et c'est ça qui rend la coopération extrêmement facile", s'est-il félicité.
Plus d'une dizaine de projets d'envergure ont ainsi pu être financés, selon lui, au cours de l'année 2012, dans des domaines aussi variés que les infrastructures de transport (avec notamment l'extension de routes rurales), l'industrie, l'agriculture, l'innovation technologique, l'énergie solaire, les secteurs éducatif et sanitaire, outre les actions entreprises dans le cadre du programme de rénovation des médinas (Fès, Meknès et prochainement Casablanca).
"Ceci montre à la fois que la BEI est bien là pour soutenir le processus de transition démocratique en cours et que le Maroc dispose d'offices efficaces et d'entreprises performantes pour, dans des secteurs extrêmement divers, être capable d'aller monter des projets innovants dont le plus emblématique durant l'année 2012 aura été la centrale solaire de Ouarzazate, dont nous avons coordonné le financement par les Européens", a-t-il précisé.
Premier grand projet solaire en Afrique du Nord, ce projet a été cofinancée par la BEI-FEMIP qui, en tant que chef de file européen, a mobilisé 330 millions d'euros pour ce projet, dont 100 millions de l'Agence française de développement (AFD), 100 millions de la KfW allemande et 100 millions de la BEI.
"Une première tranche" que le vice-président de la BEI espère voir suivie par d'autres projets portés par l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN).
Il relève l'importance de ce projet d'envergure de par son potentiel de production d'énergie d'origine renouvelable, avec une capacité potentielle de 500 MW, soit l'équivalent de l'alimentation d'une ville de 250.000 habitants, assurant qu'une fois intégralement réalisé, ce complexe sera l'un des plus grands au monde.

Source:Aufaitmaroc

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