• NEWS OF MAROC MERAHBABIKOM

    Un Site entierement consacré aux Marocains. Le but de ce site est de montrer l'actualité marocaine ainsi que la culture, les sport et la cuisine. Nous vous souhaitons une agréable navigation sur notre site et n'oubliez pas de vous inscrire ! [...]

  • Un site consacré également au Sport ...

    NOM se consacre également a l'actualité sportive (football) qu'elle soit nationale ou internationale avec des informations sur la Botola, La Liga, mais aussi la ligue 1. Suivez l'actualité sportive du football Marocain et international... [...]

  • Mais aussi à la Cuisine

    Nous vous proposons chaque semaine de succulentes recettes de cuisine Marocaine voire maghrébine... La cuisine marocaine traditionnelle incluant toutes les recettes marocaine, est considérée, à juste titre, comme l'une des plus savoureuses et des plus fines au monde.

  • Une page entierement consacrée a la culture marocaine

    Son emplacement géographique fait du Maroc un pays multiculturel, vu la diversité de sa population arabe, musulmane, juive, africaine, andalouse et berbère. Cette mosaïque d'ethnies confère au Maroc une grande richesse culturelle.

jeudi 7 mars 2013

Concours International de Musique du Maroc Une 13e édition exceptionnelle !

Sara Daneshpour, jeune américaine d'origine iranienne, avait remporté l'édition 2012 du Concours International de Musique du Maroc. /DRDédié au piano, le Concours International de Musique du Maroc réunira, du 11 au 16 mars, des jeunes musiciens prodiges venus du monde entier. Sous la férule de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, ce sont six pianistes débordant de talent qui se produiront devant un jury international pour ce concours “porte-bonheur”, prélude et tremplin à une grande carrière. 

 Pour participer au Concours International de Musique du Maroc, six prodiges du piano ont subi une sélection rigoureuse aux quatre coins de la planète, leur permettant de se produire dans notre pays devant un jury international présidé cette année par le pianiste Jean Fassina, actuellement l’une des personnalités les plus marquantes de la pensée moderne de l’art du piano.Considérée comme un tremplin pour une carrière professionnelle, les jeunes virtuoses ont fait de cette compétition un concours “porte-bonheur”, à l'image de Denis Kozhukhin, lauréat de la 10e édition, aujourd'hui star internationale.Le concours, pendant lequel les pianistes seront accompagnés par l’Orchestre Philharmonique du Maroc, s'étalera sur quatre soirées qui départageront Antonii Barychevskyi (Ukraine), Hanbin Chyung (Corée), Sean Chen (États-Unis), le tout jeune Alexandr Kutuzov (Russie), Olga Stetzko (Belarus) et Alexander Sinchuk (Russie).Les épreuves de demi-finale se dérouleront sous forme de véritables concerts à l'issue desquels trois candidats seront qualifiés pour la finale. Durant cette dernière épreuve, ils auront le choix entre trois œuvres de Beethoven, Grieg ou Rachmaninov.Pour finir, un concert de gala réunira les lauréats avec l’Orchestre Philharmonique du Maroc.

 

 

Renault Maroc : la nouvelle Logan 2 à Casablanca et des retards à Tanger

Renault TangerL’usine Renault Somaca de Casablanca débute la production de la Logan 2, alors que l’usine géante de Tanger affiche un retard de quelques mois sur son calendrier d’extension. Le point sur les projets industriels du constructeur au Maroc. 


En route pour un nouveau véhicule ! L'usine Renault Somaca à Casablanca doit en effet entamer ce début mars la production des premières séries du programme "X52", autrement dit la Logan 2.
Pour cela, le constructeur a engagé sur ce site un programme d’investissements de 445 millions de dirhams (40 millions d’euros) sur deux ans avec 40 embauches à la clé. Détenu à 80% par Renault et 20% par PSA, la Somaca emploie 1 200 salariés et assemble des Logan, Sandero et autres Kangoo exportées pour moitié.
Cette usine historique du groupe français au Maroc a fabriqué 58 400 véhicules l’an dernier, un record. À l'intérieur de ce vaste bâtiment blanc visible de l’autoroute vers Rabat, Renault opère sur le mode CKD (Complete Knock Down), à savoir l’assemblage de kits, même si certaines pièces viennent désormais d’équipementiers basés au Maroc tel SNOP (emboutissage) ou Denso (climatisation).
L’usine en 2012 n’aura fabriqué que 50 000 véhicules
Mais pour Renault, la production à grande échelle de la nouvelle Logan au Maroc se fera bien sûr dans quelques mois, sur son site géant de Melloussa coincé entre les collines verdoyantes de la région de Tanger, non sans retard. Après une inauguration en grande pompe par Carlos Ghosn, le patron de Renault Nissan et le roi du Maroc, le 9 février 2012, cette plateforme low-cost à deux pas du détroit de Gibraltar devait produire 70 000 véhicules l’an dernier. Mais une demande moins forte que prévue sur le Vieux continent a notamment ralenti sa montée en puissance.
L’usine en 2012 n’aura fabriqué que 50 000 véhicules pour plus des trois quart de Lodgy, un petit monospace et aussi des utilitaires Dokker. Ceux-ci sont badgés Dacia ou Renault selon les marchés. La "phase 2", l'extension du site, qui avait été confirmée début 2012 est en cours de réalisation. Mais la production sur ces nouvelles lignes qui devait être lancée au printemps 2013 ne démarrera qu’à la fin de l’été, selon des sources locales. Outre la Logan 2, cette extension doit aussi permettre de produire la nouvelle version de la Dacia Sandero, déjà fabriquée à Pitesti en Roumanie tout comme la Logan 2.
L'usine est taillée pour produire 170 000 véhicules par an
Installé le long de l’autoroute reliant Tanger au nouveau port Tanger Med d’où sont expédiés les véhicules, le site de Melloussa s’étend sur 280 hectares dont 25 couverts. Le terrain a été offert par l’État qui a déroulé le tapis rouge au constructeur, exempté d’impôt sur les sociétés pendant 5 ans (statut de zone franche). Par ailleurs, grâce à un montage financier associant dans une société ad-hoc la Caisse des dépôts et de gestion à 47,6% et Renault, les investissements matériels du site ne sont que partiellement supportés par le constructeur français qui en contrepartie verse un loyer à cette société.
Dans sa configuration initiale (phase 1), l'usine est taillée pour produire 170 000 véhicules par an sur la base de 5 000 heures travaillées, soit une capacité d’un peu plus de 30 véhicules/heure.
L’extension qui est en cours devrait ajouter une capacité équivalente de 30 véhicules par heure, soit un total de 340 000 véhicules par an, toujours sur la base de 5 000 heures travaillés. Mais ce rythme ne devrait pas être atteint avant plusieurs années. L’investissement total annoncé sur ce site est de 1,1 milliard d’euros dont environ 650 millions d’euros pour la première phase.


En matière d’effectif, le site doit employer à la fin des deux phases 6 000 salariés qui seront formés dans un institut dédié (IFMIA) géré par Renault adossé à l’usine. Elle en compterait déjà 3 500 personnes, toujours d'après des sources locales. Selon des données de Renault datant de l’an dernier, les coûts salariaux au Maroc (le SMIC actuel est d’environ 220 euros par mois) sont équivalents à ceux de l’Inde, deux fois inférieurs à ceux de la Roumanie et cinq fois aux coûts du Brésil.
Le site qui a radicalement dynamisé le tissu industriel tangérois et marocain
À noter que Renault a annoncé fin 2012, la création d’une usine d’assemblage en Algérie à Oran d’une taille plus modeste (25 000 puis 75 000 véhicules) et destiné au marché local quand celle de Tanger tournera à 90% pour l’export. À l’issue du projet, l’usine de Melloussa comptera à elle seule pour 10% des exportations marocaines, selon Renault.
Le site qui a radicalement dynamisé le tissu industriel tangérois et marocain a déjà généré une vingtaine d’investissements directs de sous-traitants et équipementiers (GMD, SNOP-FSD, Saint-Gobain, Denso…) dont une bonne part sur TFZ la zone franche de Tanger situé à 25 kms de l'usine.
De quoi renforcer aussi le réseau de fournisseurs au plan mondial de Renault. Ainsi si SNOP (découpage emboutissage) travaille à 90% pour Melloussa, ses productions sont intégrées dans le réseau logistique mondial du constructeur français (ILN). Et des pièces fabriquées à Tanger filent désormais vers la Colombie, la Russie ou l'Espagne.
 
La grande question à venir sera celle de l’arrivée ou non de Nissan












Une nouvelle zone franche (Tanger Automotive City) doit, de plus, ouvrir bientôt à proximité du site Renault. L’objectif d’intégration locale (hors motorisation) pour l’usine de Tanger est de 57% en 2015. De quoi renforcer au plan intérieur, la perception de Renault comme "constructeur national". De fait, celui-ci est déjà sur le modeste marché marocain (130 000 véhicules légers en 2012) leader incontesté avec 36,6% des ventes l’an dernier sous les marques Renault ou Dacia.
Quant à l’usine de Tanger, après l’extension en cours, la grande question à venir sera celle de l’arrivée ou non de Nissan notamment pour la production d’un utilitaire. Nissan était en effet associé au projet initial mais a jeté l’éponge en 2009 en pleine crise financière. Lors de l’inauguration du site, voilà un an, Carlos Ghosn avait évoqué le retour du japonais pour une "phase 3". Sur les plans de l’usine, un espace lui est toujours réservé.

Source:usinenouvelle

Le Maroc s'engage en faveur de la préservation et la sauvegarde du patrimoine africain


 Le ministère marocain de la Culture et le Fonds pour le patrimoine mondial africain ont signé une convention établissant les modalités de coopération entre les deux parties dans les domaines du patrimoine et des industries culturelles, a rapporté jeudi l'agence de presse MAP.

Le Maroc s'engage en faveur de la préservation et la sauvegarde du patrimoine africain
 La signature de cette convention est intervenue à l'occasion d'une réunion, mardi à Rabat, des responsables du ministère avec une délégation comprenant le directeur du Fonds pour le patrimoine mondial africain, Webber Ndoro, le directeur du Patrimoine au ministère de la Culture et des Arts de l'Afrique du Sud, Irwin Langeveld, et la chargée de la Coopération internationale auprès du Fonds africain, Inge Herbert, indique un communiqué du ministère de la Culture.
Selon le directeur du Patrimoine au ministère de la Culture, Abdellah Alaoui, cette convention ouvre de larges horizons devant le partage de l'expérience marocaine avec les autres pays africains, notamment sub-sahariens, dans les domaines de protection et de mise en valeur du patrimoine culturel et de gestion des sites classés patrimoine mondial de l'Unesco.
Intervenant à cette occasion, les membres de la délégation africaine, qui effectue une visite au Maroc du 3 au 7 mars, ont exprimé leur volonté de développer les relations dans les domaines du patrimoine et des industries culturelles.
Selon un communiqué, cette rencontre fait suite aux entretiens fructueux entre ces différentes parties qui ont eu lieu lors de la Conférence internationale pour la célébration du 40ème anniversaire de la Convention du patrimoine mondial en Afrique, qui s'est tenue en septembre dernier à Johannesburg.

source:Afriquinfos

Le Maroc et la Libye déterminés à renforcer leurs relations dans le domaine de l'industrie

Le Maroc et la Libye ont décidé de renforcer leurs relations dans le domaine de l'industrie et exploré les moyens d'investissement dans le secteur, ont affirmé mercredi le ministre marocain de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amar, et son homologue libyen, Souleyman Ali Latif al-Faytouri.

Selon un communiqué publié par le ministère marocain de l'Industrie, à l'issue d'une séance de travail, les deux hommes ont évoqué les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine industriel, en mettant en place des sociétés et en renforçant les échanges de visites.
Le ministre marocain a affirmé que son pays était animé par un sentiment fort de mettre à la disposition de la Libye son expertise dans ce domaine, notamment en matière d'industrie textile.
Il a indiqué, à cet égard, avoir exposé à son homologue libyen les progrès enregistrés par le Maroc dans les secteurs de l'aviation, de l'automobile, de l'électricité et du transfert des services.
Il a annoncé la visite d'une délégation marocaine en Libye afin de prendre connaissance des opportunités d'investissement et de partenariat entre les deux pays.
De son coté, le ministre libyen de l'Industrie a indiqué que les deux parties étaient d'accord pour renforcer des programmes d'échange de visites et d'experts et salué les progrès enregistrés par le Maroc dans plusieurs domaines.

L'accord de libre-échange Maroc-Etats-Unis gagnerait à rééquilibrer la balance commerciale

Le ministre marocain de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara a affirmé, récemment à Rabat, que l'Accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et les Etats-Unis gagnerait à rééquilibrer la balance commerciale, a-t-on appris jeudi d'un communiqué du ministère.

M. Amara a souligné, lors d'une réunion de travail avec l'ambassadeur des Etats-Unis Samuel Kaplan, l'importance de procéder à une évaluation de l'ALE, indiquant que le Maroc aspire à développer les échanges commerciaux sur la base d'une balance plus équilibrée.
"Le Maroc a eu le courage de signer de nombreux ALE persuadé de la nécessité de s'ouvrir sur l'économie internationale et de sa libéralisation pour la prospérité des nations", a-t-il précisé, notant l'intérêt capital de ces accords en matière d'"échange des opportunités".
La réussite des ALE imposent aux nations de se doter de "sagesse et de précaution" et d'opérer un processus graduel permettant de préparer leurs tissus productifs locaux et de parer aux impacts négatifs sur leurs économies, a-t-il estimé.
Le Maroc compte développer avec les USA une vision stratégique de l'ALE pour augmenter le flux des exportations nationales à 3 milliards de dollars et drainer 1 milliard de dollars d'investissements à l'horizon 2016, et reconduire les quotas établis notamment pour les produits du textile.
La réunion a également soulevé la préoccupation que suscite la contrefaçon qui, d'après une étude récente, représente un manque à gagner à l'économie nationale de 10 milliards de dirhams, a déploré M. Amara, mettant l'accent sur la nécessité d'impliquer la société civile et de mettre en oeuvre des actions notamment législatives.
Actuellement, le Maroc importe des Etats-Unis près de 3,5 milliards de dollars et exporte environ 900 millions de dollars, selon le communiqué.

source: Afriquinfos

dimanche 3 mars 2013

Politiques Mali: après Abou Zeid, les Tchadiens annoncent avoir tué l’islamiste Belmokhtar

L’armée tchadienne a annoncé avoir tué samedi le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar dans le nord du Mali, après avoir affirmé vendredi avoir tué l’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid ce qui, si ces morts étaient confirmées, constituerait un sérieux revers pour les jihadistes.

Une capture d'écran non datée d'une vidéo où apparaît le chef islamiste Mokhtar BelmokhtarMokhtar Belmokhtar avait revendiqué l’attaque contre le site gazier algérien d’In Amenas le 16 janvier, suivie d’une prise d’otages. Selon Alger, 37 étrangers de huit nationalités différentes, dont trois Américains et un Algérien, y ont été tués par un commando de 32 hommes, dont 29 ont été tués et trois arrêtés.
«Les forces tchadiennes au Mali ont détruit totalement la principale base des jihadistes dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, plus précisément dans la vallée d’Ametetai», samedi à 12H00 locales et GMT, a affirmé le même soir l’armée tchadienne dans un communiqué, précisant que «plusieurs terroristes» ont été tués», dont le chef Mokhtar Belmokhtar dit +le borgne+».
Le décès de Belmokhtar a été salué - s’il est confirmé - par le républicain Ed Royce, président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants américaine. «Ce serait un rude revers pour l’ensemble des jihadistes opérant dans la région qui s’attaquent aux diplomates américains et aux salariés du pétrole», a déclaré M. Royce.
L’annonce de l’armée tchadienne intervient après celle vendredi par le président tchadien Idriss Déby de la mort d’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid, également tué par l’armée tchadienne, ce qui n’a pas été confirmée par Bamako, Paris ou Alger.
Mokhtar Belmokhtar est un ex-chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), organisation avec laquelle il est entré en dissidence en octobre dernier en formant sa propre unité combattante.
Le président Idriss Déby a déclaré vendredi soir que l’Algérien Abou Zeid avait été «abattu» par les soldats tchadiens au cours de violents combats dans les montagnes du nord-est du Mali, près de la frontière algérienne.
«Pas de commentaire» concernant la mort d’Abou Zeid, a-t-on déclaré laconiquement samedi à la présidence française.
Des résultats de tests ADN, actuellement effectués en Algérie, devraient être déterminants, selon la presse algérienne. Des officiers des services de sécurité algériens ont identifié l’arme mais pas le corps présenté comme celui du plus radical des chefs d’Aqmi, a rapporté samedi le journal algérien El-Khabar.
Ces officiers qui «traquaient depuis des années Abou Zeid, ont authentifié son arme qui était en possession des Français, mais ils n’ont pas été en mesure d’identifier formellement le cadavre», écrit El-Khabar, ajoutant que ni les forces françaises, ni maliennes, n’ont pu identifier le corps.
En Mauritanie, en l’absence de réaction officielle, l’agence en ligne privée Sahara Médias a écrit samedi avoir «pu confirmer» à partir de sources «extrêmement bien informées» dans le nord malien la mort du chef jihadiste, sans cependant préciser ces sources.
Doutes sur la mort d’Abou Zeid
Mais des experts entretiennent des doutes sur la mort d’Abou Zeid.
Le journaliste mauritanien Mohamed Mahmoud Ould Aboulmaali relève que «les Algériens l’ont plusieurs fois annoncée par le passé et que le président tchadien avait besoin d’une pareille annonce pour remonter le moral de ses troupes et de son opinion» après la perte de soldats.
Matthieu Guidère, un universitaire français, professeur d’islamologie, note aussi que ni Aqmi, ni aucun réseau islamiste n’ont confirmé l’information. «Or l’expérience montre que les jihadistes ne cachent jamais leurs morts et en font immédiatement un martyr».
Il souligne que la source initiale de l’information sont les renseignements algériens. «L’objectif serait d’obliger Abou Zeid à communiquer pour démentir sa mort (...) et ainsi relocaliser sa piste grâce aux moyens de surveillance».
«Je suis extrêmement dubitatif tant que ce n’est pas confirmé officiellement par les Algériens», ajoute un autre spécialiste français, consultant sur le terrorisme, Jean-Charles Brisard.
Quoi qu’il en soit, l’annonce de cette mort relance les inquiétudes sur les otages français au Sahel dont au moins six sont détenus par Aqmi. Pascal Lupart, président du comité de soutien à deux otages enlevés en novembre 2011 au Mali, dit craindre que les otages se retrouvent aux mains de «seconds couteaux», si c’est bien Abou Zeïd qui a été tué.
M. Guidère estime que «quand les jihadistes sont attaqués, les représailles sur les otages sont quasi systématiques». C’est dans ce contexte militaire défavorable aux jihadistes que se situe l’annonce de la mort d’Abou Zeid.
Un responsable malien de la sécurité évoque «un coup dur pour Aqmi», tout en prévenant qu’elle «ne signifierait pas du tout sa mort ou sa fin». Cette organisation «est très structurée et peut sans doute amortir le coup», fait aussi remarquer Mohamed Mahmoud Ould Aboulmaali, directeur de l’agence privée mauritanienne en ligne ANI et spécialiste d’Aqmi.
Les islamistes ne s’avouent pas vaincus pour autant.
«Nous avons livré un combat sans merci aux troupes maliennes avec leurs complices français à 60 km à l’est de Gao vendredi», a déclaré à l’AFP le porte-parole du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) Abou Walid Sahraoui;
Un soldat malien a affirmé au contraire que l’armée régulière y avait «détruit une base du Mujao» qui a eu «beaucoup de morts».

Source: Libération

Real-Barça (2-1) : L'analyse statistique

L’analyse statistique de Real-Barça (2-1) montre que Cristiano Ronaldo, pourtant entré en cours de jeu, a adressé plus de tirs que des Catalans peu dangereux.

Cristiano Ronaldo a plus tiré que le Barça - Football - Liga

 Cela restera l’un des symboles d’un nouvel échec marquant du Barça, le troisième en l’espace de dix jours après ceux concédés à Milan (2-0) et au Camp Nou face au Real mardi en Coupe du Roi mardi (1-3). Battu à Bernabeu (2-1), Barcelone a encore eu un rendement offensif défaillant, n’adressant que cinq tirs sur le but de Diego Lopez sur l’ensemble du match, dont seulement deux cadrés. A titre de comparaison, c’est une frappe de moins que Cristiano Ronaldo, auteur de six tentatives au cours de cette rencontre dont il n’a disputé que la dernière demi-heure.

Real-Barça (2-1) : L\'analyse statistique - Football - Liga
Barcelone a bien eu, comme toujours, une possession largement supérieure à son adversaire (72,1% contre 27,9%), il a bien réalisé près de trois fois plus de passes que les Madrilènes (720 contre 264), il a bien réussi près de 90% de ses transmissions, contre 74,2% pour le Real, avec une adresse défiant toute concurrence dans le camp adverse (84,3% de passes réussies, contre 62,9% pour le Real). Mais la quantité très faible de frappes témoigne des soucis rencontrés actuellement par la formation catalane dans l’utilisation du ballon.
C’est tout l’inverse pour le Real, dont le jeu est beaucoup plus vertical. Malgré une possession du ballon très faible, le club merengue est ainsi parvenu à adresser 14 tirs sur le but de Victor Valdes, un chiffre quasiment trois fois supérieur à celui du Barça, avec une bonne adresse puisqu’il a cadré près de 50% de ses tentatives (6 sur 14). Mais si le Real a été tranchant en attaque, c’est aussi grâce à la qualité de sa défense et sa supériorité dans l’engagement. Les Madrilènes ont ainsi remporté 54,4% des duels, et 66,7% des duels aériens. Ils ont aussi réalisé 17 interceptions, contre 10 pour un Barça qui, au-delà d’avoir été inoffensif, a aussi confirmé ses lacunes défensives du moment en encaissant au moins un but pour le 13e match consécutif.
Real-Barça (2-1) : L\'analyse statistique - Football - Liga

Source: Eurosport

 


Mali : un troisième soldat français tué lors de combats "acharnés" Un troisième soldat français a été tué samedi soir au Mali. Les combats sont féroces autour du sanctuaire d'Aqmi, dans l'Adrar des Ifoghas.





Les combats entre les soldats français et tchadiens et les djihadites font rage dans le massif des Ifoghas, au nord-est du Mali (photo d'illustration).





Les Français sont estomaqués par la résistance des djihadistes, qui mènent une véritable guérilla dans l'Adrar des Ifoghas, massif montagneux du nord-est du Mali. Un troisième soldat français, appartenant au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, a été tué samedi soir, a annoncé dimanche l'Élysée dans un communiqué. Vers 18 heures, alors qu'il montait avec sa section à l'assaut d'une position djihadiste, ce parachutiste soldat de première classe a été touché par le tir d'une arme ennemie, précise l'état-major des armées. Au cours de la journée de samedi, les Français ont tué 15 djihadistes, détruit trois pick-up et récupéré d'importants stocks de munitions. Ils ont également découvert de nombreuses armes "lourdes", à savoir des mortiers et des mitrailleuses de 14,5 mm.

Un château fort

L'Adrar des Ifoghas est beaucoup mieux défendu que ne le laissaient supposer les observations aériennes et satellitaires. Les soldats français se sont notamment trouvés face à des positions extrêmement bien préparées, avec des pick-up armés de mitrailleuses russes de 14,5 mm "embossés", c'est-à-dire protégés - y compris des frappes aériennes - par des levées de terre importantes, derrière lesquelles ils se dissimulent. Comme derrière les murailles d'un château fort. Résultat : ces positions sont difficilement conquises, et les combats sont "acharnés", selon une source militaire. Autre stupéfaction : les djihadistes ne se contentent pas de se défendre, mais attaquent courageusement leurs assaillants avec de simples armes d'infanterie. Une position retranchée française a ainsi fait l'objet d'un assaut, facilement repoussé sans doute, mais qui n'a laissé aucun survivant chez les assaillants ! Cette imbrication des combattants empêche les Français de déployer toute leur puissance de feu. Pour cet officier connaissant les conditions actuelles des combats, il est frappant de constater que les djihadistes ne cherchent nullement à fuir la zone des combats. Au contraire, affirme cette source militaire : "On ne sait pas s'ils défendent autre chose que leur sanctuaire, mais ils se battent ! Ils s'étaient dit que personne n'entrerait chez eux, et pourtant on va le faire... Et s'ils veulent mourir pour ça, on va les y aider !"

2 000 hommes engagés

Deux mille hommes sont engagés dans la prise de l'Adrar des Ifoghas, dont un bataillon de 800 soldats d'élite tchadiens appartenant aux FATIM (Forces armées tchadiennes d'intervention au Mali), commandés par le fils du président Idriss Déby, et 1 200 soldats français. Ces derniers appartiennent à deux unités : le 3e groupement tactique interarmes (GTIA 3), formé autour d'éléments du 1er RIMa (régiment d'infanterie de marine, NDLR), et le GTIA TAP (groupement tactique interarmes aéroporté, NDLR) dont l'ossature est fournie par le 2e REP (régiment étranger de parachutistes, NDLR). Des éléments du COS (commandement des opérations spéciales, NDLR) sont présents sur place en nombre indéterminé, mais faible. Le poste de commandement de la "brigade Serval" est installé à Tessalit, où sont basés les états-majors des GTIA 3 et GTIA TAP, et des FATIM. Des équipes médicales appartenant à une antenne chirurgicale avancée sont également installées à Tessalit, de même qu'un SGAM (sous-groupement aéromobile), un SGL (sous-groupement logistique) et une section de combat de l'armée malienne.

"Nid des guêpes"

Les services de renseignements militaires, mais aussi toute la communauté internationale du renseignement, sont persuadés que la "chaudière" d'al-Qaida au Maghreb islamique est installée dans l'Adrar des Ifoghas. Selon nos informations, les opérations ont commencé vers le 18 février par un bouclage complet d'une zone de 625 kilomètres carrés dans l'Adrar des Ifoghas par des éléments français et tchadiens, sans doute épaulés au nord par l'armée algérienne bloquant la frontière avec le Mali, tout pick-up cherchant à quitter la zone étant systématiquement "tapé". Toujours selon nos informations, très incomplètes, deux puissantes colonnes, l'une française, l'autre tchadienne, sont entrées par des voies différentes dans le massif. Ces deux éléments bénéficiant d'appuis fournis par les aéronefs français.
Au contact des troupes terrestres, des appareils de l'armée de l'air et des hélicoptères Tigre de l'armée de terre fournissent le CAS (Close Air Support, appui aérien rapproché, NDLR), tandis que des frappes "stratégiques" sont effectuées dans la profondeur par des avions de combat, hors de portée des forces au sol. Dans la soirée du samedi 2 mars, les troupes françaises et tchadiennes progressant pas des voies différentes ont effectué leur jonction, dans une zone considérée comme le coeur de l'implantation d'Aqmi. "On est dans le nid des guêpes, là où on voulait aller. On frappe les terroristes au coeur, c'est un coup formidable contre les ennemis de la France", affirme à Paris une source proche des services de renseignements.

Source: Lepoint

Après le "record" d'un milliard d'euros pour le Maroc en 2012, la BEI veut "faire aussi bien" en 2013

Le vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), Philippe de Fontaine Vive, s'est félicité, vendredi à Paris, du bilan de coopération de la BEI avec le Maroc qui a bénéficié, en 2012, d'"un montant record historique" de financements nouveaux d'un milliard d'euros visant à accompagner la mutation économique du Royaume.
Cette performance fait de 2012 une année "record" et "exceptionnelle" de coopération et "l'objectif européen pour 2013 est de faire aussi bien qu'en 2012", a-t-il déclaré à la MAP, en marge de la présentation à la presse du bilan annuel de l'action de la BEI, engagée depuis 2002, par l'intermédiaire de la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat), son instrument d'expertise et de financement, en faveur du développement économique et social des pays méditerranéens partenaires.
Le Maroc, a-t-il assuré, reste le premier bénéficiaire de cette action et avec ce nouvel engagement "sans précédent" de près d'un milliard d'euros de financements, l'année 2012 témoigne, à ses yeux, de "l'engagement fort" de la BEI-FEMIP pour "accompagner la mutation vers une nouvelle forme de croissance plus inclusive et innovante au Maroc".
"C'est donc ce niveau d'intervention qui doit nous guider en 2013 pour trouver les occasions de points de croissance et de création d'emplois supplémentaires" dans le Royaume, a-t-il souligné.
586747_bei_philippe-fontaine-vive_16122012170749_medium"Nous avons au Maroc des interlocuteurs extrêmement expérimentés et compétents dans les différents centres d'excellence, qu'ils soient administratifs, dans les offices, les entreprises ou dans les banques, ce qui facilite le dialogue, parce que nous sommes vraiment dans une intégration technique, économique et financière euro-méditerranéenne et c'est ça qui rend la coopération extrêmement facile", s'est-il félicité.
Plus d'une dizaine de projets d'envergure ont ainsi pu être financés, selon lui, au cours de l'année 2012, dans des domaines aussi variés que les infrastructures de transport (avec notamment l'extension de routes rurales), l'industrie, l'agriculture, l'innovation technologique, l'énergie solaire, les secteurs éducatif et sanitaire, outre les actions entreprises dans le cadre du programme de rénovation des médinas (Fès, Meknès et prochainement Casablanca).
"Ceci montre à la fois que la BEI est bien là pour soutenir le processus de transition démocratique en cours et que le Maroc dispose d'offices efficaces et d'entreprises performantes pour, dans des secteurs extrêmement divers, être capable d'aller monter des projets innovants dont le plus emblématique durant l'année 2012 aura été la centrale solaire de Ouarzazate, dont nous avons coordonné le financement par les Européens", a-t-il précisé.
Premier grand projet solaire en Afrique du Nord, ce projet a été cofinancée par la BEI-FEMIP qui, en tant que chef de file européen, a mobilisé 330 millions d'euros pour ce projet, dont 100 millions de l'Agence française de développement (AFD), 100 millions de la KfW allemande et 100 millions de la BEI.
"Une première tranche" que le vice-président de la BEI espère voir suivie par d'autres projets portés par l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN).
Il relève l'importance de ce projet d'envergure de par son potentiel de production d'énergie d'origine renouvelable, avec une capacité potentielle de 500 MW, soit l'équivalent de l'alimentation d'une ville de 250.000 habitants, assurant qu'une fois intégralement réalisé, ce complexe sera l'un des plus grands au monde.

Source:Aufaitmaroc

UE-Maroc : Réadmettre les clandestins en échange de visas pour les Marocains

Manuel Barroso, président de la Commission européenne, en visite au Maroc, aujourd'hui, propose au Maroc d’accepter de réadmettre les clandestins subsahariens arrivés en Europe en passant par le royaume chérifien, en échange l'Union faciliterait l'accès aux visas pour les Marocains. Rabat serait enfin favorable à l'accord, mais des points de divergences opposent encore les deux parties.




 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cecilia Malmstromn commissaire européenne en charge des Affaires intérieures et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne sont en visite à Rabat, aujourd'hui, vendredi 1er mars. Objectif nodal de la Commission : faire en sorte que le Maroc accepte enfin de recevoir les migrants clandestins non marocains que l'Union européenne expulse, si ceux-ci sont passés par le Maroc pour arriver dans l'UE.
Si jusqu’ici l’UE n’avait fait que demander au Maroc d’accepter la réadmission des clandestins subsahariens sans lui proposer, du moins officiellement, de contrepartie, Manuel Barroso et son équipe arrivent avec une proposition concrète. « Pour la Commission, le deal porte sur des négociations de facilitation des visas », indique à l’Economiste, Stefano Manservisi, à la tête de direction générale « Mobilité et transports » de la Commission européenne (dite DG MOVE). Une information confirmée par le José Manuel Barroso dans une interview accordée au journal Le Soir, aujourd'hui : « l’objectif [est] de promouvoir la mobilité des échanges entre nos peuples et aussi de maitriser les flux migratoires dans notre intérêt commun », a-t-il souligné.
Rabat favorable
« Ce point a été bien compris par les amis marocains et c’est ce qui fait que nous allons maintenant aller de l’avant », affirme M. Manservisi. Après avoir refusé pendant des années cet accord de réadmission que l'UE veut lui imposer, le Maroc pourrait enfin y être favorable, maintenant que l’UE fait une offre intéressante. « Nous avons bien avancé sur les dispositions de cette déclaration et nous espérons qu’elle pourra être adoptée très rapidement », a indiqué à L’Economiste Menouar Alem, ambassadeur du royaume auprès de l’UE.
Selon le DG de la DG Move, le Maroc a pris son temps concernant ce dossier parce qu’il « ne voulait pas être traité de gardien de la forteresse Europe ». En juin, l'an dernier, le ministre des Affaires étrangères, Saad El Othmani avait été lui même refusé un tel accord : « sur la question migratoire, le Maroc refuse de jouer le rôle de gendarme de l’Europe, et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas signer l’accord relatif à la circulation des personnes », même si dans les faits, le plus discrètement possible, le Maroc assume souvent ce rôle. Il a été surpis plus d'une fois en train de recevoir, des mains de la garde civile espagnole, des migrants subsahariens parvenus clandestinement dans l'une ou l'autre des enclaves espagnoles.
M. Manservisi estime qu’il est, cette fois, fort probable que la rencontre de Rabat aboutisse « à un accord politique ». Si tel est le cas, le Maroc sera le premier pays en Afrique du Nord avec qui l’UE lancera des négociations de facilitation des visas.
Refuse de payer pour le laxisme algérien
Cependant, deux points importants opposent, actuellement, Rabat et Bruxelles. D’une part, l’UE souhaite l’abrogation des accords bilatéraux après la conclusion de celui sur la réadmission. Mais le Maroc estime que ces accords doivent rester valables, car ils « fonctionnent bien », relève l’Economiste, citant celui signé avec Madrid qui a permis la maitrise des infiltrations clandestines au niveau du détroit de Gibraltar.
D’autre part, le Maroc ne veut pas récupérer sur son territoire les clandestins non marocains qui sont passés par 5 ou 6 frontières africaines ou asiatiques avant d’atterrir au Maroc ». Citant une « source marocaine », le quotidien économique rapporte que le royaume chérifien « ne [veut] pas payer pour le laxisme des pays voisins quand on sait que 95% de l’immigration illégale passent par les pays voisins de l’Est ». Les négociations s’annoncent donc serrées.

Source:Yabiladi
 

Maroc : la partialité du Code pénal marocain met les femmes et les jeunes filles en danger

Suite à la mort tragique d’Amina Filali en mars 2012 et l’indignation qu’elle a suscitée dans la société marocaine, les autorités ont modifié l’article 475 du Code pénal qui permettait aux violeurs d’échapper aux poursuites s’ils épousent leur victime. Mais de nombreux autres articles du Code pénal portent atteinte aux droits des femmes et doivent être modifiés.  

Des militantes manifestent à Rabat pendant la Journée internationale de la Femme 











 Suite à la mort tragique d’Amina Filali en mars 2012 et l’indignation qu’elle a suscitée dans la société marocaine, les autorités ont modifié l’article 475 du Code pénal qui permettait aux violeurs d’échapper aux poursuites s’ils épousent leur victime. Mais de nombreux autres articles du Code pénal devraient subir le même traitement afin que les femmes et les jeunes filles puissent être protégées contre la violence et la discrimination.En mars 2012, Amina Filali, une jeune Marocaine de 16 ans, s’est suicidée en avalant de la mort-aux-rats après avoir été forcée à se marier avec un homme qui l’avait selon elle violée.
L’histoire bouleversante d’Amina n’a rien de rare au Maroc, où l’article 475 du Code pénal permet aux violeurs d’échapper aux poursuites s’ils épousent leur victime.

Toutefois, la mort tragique de cette jeune fille a trouvé un écho au sein de la société marocaine, et la vive émotion qu’elle a suscitée a poussé les autorités à proposer une modification de cet article de loi honteux en janvier 2013.

Les organisations de défense des droits humains telles qu’Amnesty International se sont réjouies de cette initiative mais ont signalé que de nombreux autres articles du Code pénal devaient subir le même traitement afin que les femmes et les jeunes filles puissent être protégées contre la violence et la discrimination.

Atteintes aux « mœurs »

L'article 486 figure parmi les dispositions du Code pénal marocain contre lesquelles s’élèvent les organisations de défense des droits humains.

Sous la section dédiée aux « Attentats aux mœurs », il définit le viol comme un acte « par lequel un homme a des relations sexuelles avec une femme contre le gré de celle-ci », passible de cinq à 10 ans d’emprisonnement.

Si la victime est une jeune fille mineure, une personne handicapée ou une femme enceinte, l’auteur encourt une peine de dix à vingt ans d’emprisonnement.

Les châtiments varient par ailleurs en fonction de la situation familiale de la victime ou du fait qu’elle soit vierge ou non ; l’article 488 prévoit ainsi des peines plus lourdes si une femme perd sa virginité lors d’un viol ou d’un « attentat à la pudeur ».

Dans le cas d’un viol, la peine prévue est alors de 10 à 20 ans de prison, contre cinq à 10 ans si la victime n’était déjà plus vierge.

Les militants estiment que la définition du viol doit être modifiée de sorte à omettre la référence au genre, et que la coercition inhérente à certaines circonstances, qui ne supposent pas forcément un recours à la violence physique, soit prise en considération.

Le viol conjugal doit également être reconnu comme une infraction spécifique.


Source:Amnesty.fr

Accord politique sur un Partenariat pour la mobilité

Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont conclu les négociations sur une déclaration politique en vue de la signature prochaine d’un Partenariat pour la mobilité, a annoncé, vendredi à Rabat, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Lors d’une conférence de presse conjointe avec le chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, le président de la Commission européenne a qualifié de «nouveau tournant» cet accord qui doit garantir une bonne gestion de la circulation des personnes à travers les frontières de l’UE et du Maroc.


«Aujourd’hui, nous lançons la négociation d’un accord pour faciliter les procédures d’octroi des visas pour certaines catégories de personnes, notamment les étudiants, les chercheurs et les hommes et femmes d’affaires», s’est félicité M. Barroso avant d’ajouter qu’«à long terme, on ne peut que soutenir une évolution vers une pleine mobilité des citoyens marocains sans visa, en tenant compte des relations globales entre l’UE et le Maroc et pour autant que les conditions d’une mobilité sûre et bien gérée soient réunies».
La relation riche qui lie le Maroc et l’UE dans de nombreux domaines va s’étendre au domaine de la migration et de la mobilité grâce à ce Partenariat, qui consiste en un ensemble de mesures à mettre en place pour garantir une bonne gestion de la circulation des personnes entre l’UE et le Maroc. Le Maroc est le tout premier pays du pourtour méditerranéen avec qui l’UE s’engage dans un tel partenariat. La déclaration politique agréée vendredi est un document qui présente les objectifs du Partenariat et qui reprend les priorités des deux parties. Au cours de l’année 2013, l’UE et le Maroc s’engageront dans les négociations sur le contenu même des accords qui composeront ce Partenariat pour la mobilité.
Ce Partenariat, qui touche tous les aspects liés à la migration et à la mobilité, vise à mieux informer les citoyens marocains possédant les qualifications requises sur les offres d’emploi, d’étude et de formation disponibles dans l’UE ainsi qu’à faciliter la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles et universitaires. Le Partenariat vise, notamment, à lancer la négociation d’un accord pour faciliter les procédures d’octroi des visas pour certaines catégories de personnes, notamment les étudiants, les chercheurs et les hommes et femmes d’affaires.  L’UE va aussi aider le Maroc à renforcer sa capacité sur les plans législatifs, institutionnels et opérationnels dans tous les domaines liés à la migration, y compris pour prévenir et lutter contre la migration irrégulière, les réseaux de trafic de migrants et de traite d’êtres humains et à mettre en place un système national d’asile et de protection internationale.
Le Maroc et l’UE vont également travailler ensemble en vue de maximiser l’impact positif de la migration sur le développement. Ainsi, l’UE donnera un soutien renforcé aux initiatives de développement portées par les ressortissants marocains dans l’UE. Elle appuiera le Maroc pour mobiliser les compétences des binationaux afin de contribuer au développement du Maroc. L’UE et ses agences (EUROPOL, FRONTEX, le Bureau européen d’appui en matière d’asile, la Fondation européenne pour la formation) ainsi que 8 États membres de l’UE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni) proposent des initiatives concrètes pour mettre en œuvre ce partenariat et renforcer la coopération avec le Maroc sur tous les aspects liés à la migration et à la mobilité.

source:MAP

vendredi 1 mars 2013

PSG - OM (2-0) : David Beckham, la patte de l'expert

  La patte de l'expert

Beckham, la patte de l'expert - Football - Coupe de France
 Pour son premier match comme titulaire avec le PSG, David Beckham a fait parler son impeccable technique face à l'OM, en 8e de finale de la Coupe de France (2-0).               


Son nom a été le plus acclamé à l'annonce de la composition du PSG. Evidemment, le speaker n'a pas oublié de préciser que David Beckham disputait son premier match comme titulaire, lors de ce 8e de finale de Coupe de France face à l'OM (2-0). Positionné au côté de Blaise Matuidi, et souvent plus bas, l'Anglais a joué les métronomes dans l'entrejeu parisien, distillant de son pied droit plusieurs bonnes ouvertures, calmant le jeu quand il le fallait. On l'a vu aussi parfois donner les consignes pour orienter le jeu. Et sur le plan physique, il a tenu  86 minutes, sortant avec le sourire mais visiblement cuit. Carlo Ancelotti avait avancé que Beckham avait déjà un match entier dans les jambes, il n'a pas menti.
Le numéro huit parisien n'était pas là pour courir, ça s'est vu et il n'en a pas besoin. Le sale boulot, la récupération, il les a laissés à Matuidi. Sa mission était d'amorcer les constructions du PSG et ça, il l'a parfaitement rempli, notamment en première période. Après un premier ballon directement en touche, Beckham a été plus précis que jamais. A croire qu'il avait posé des aimants sur les têtes ou les pieds de ses partenaires. Il est d'ailleurs à l'origine des premières actions chaudes du club de la capitale avec un petit coup de patte pour Van der Wiel (12e), une ouverture parfaite pour Gameiro (15e) et surtout un coup franc rapidement joué par Menez, rattrapé in extremis par Fanni devant Mandanda (17e).
Influent sur et en dehors du terrain
Des occasions de s'illustrer sur son exercice préféré - le coup franc - Beckham n'en a pas eues. Il a en revanche frappé trois corners  et tous ont trouvé preneur, notamment Camara dont la tête a été repoussée sur la ligne du gardien olympien (61e). Le Spice Boy s'est aussi permis deux trois gris-gris, comme ce mini-coup du sombrero devant sa surface pour éliminer un Marseillais (24e) ou encore une sorte de retourné pour servir en retrait Van der Wiel (32e). La plupart de ses bons ballons sont d'ailleurs venus en première période. En seconde, il en a touchés beaucoup moins même si son ouverture pour Ibrahimovic a amorcé l'action qui s'est terminée en penalty pour le PSG.
Au-delà de sa première vraie prestation parisienne, David Beckham a aussi confirmé que son apport ne se limitait pas à son pied ou à son expérience. A 37 ans, l'Anglais fait aussi valoir son charisme et son aura sur cette équipe. Avant le coup d'envoi, il est allé vers plusieurs coéquipiers pour les encourager. Après chaque but, il n'est pas le dernier pour se mêler à la célébration. Et lorsque les esprits se sont échauffés, en première période, il est venu calmer le jeu. Difficile de dire combien de matches et de minutes il disputera d'ici à la fin de la saison. Mais sur ses deux premières apparitions, Beckham a montré qu'il avait tout pour bonifier le PSG. A sa façon

Lalla Khadija du Maroc : Le prince Moulay tendre protecteur pour ses 6 ans

Quelques jours après avoir effectué ses tout premiers pas en engagement officiel au côté de son élégante maman la princesse Lalla Salma, la jeune princesse Lalla Khadija du Maroc célébrait jeudi 28 février 2013 son 6e anniversaire, "un événement heureux, source de joie et d'allégresse", salué par le site de la monarchie marocaine.
http://static.aujourdhui.ma/images_principale/Lala-Khadija-1871.jpg
Alors qu'on pouvait peu auparavant voir son grand frère le prince héritier Moulay El Hassan, qui aura 10 ans en mai, prendre part avec leur père le roi Mohammed VI du Maroc aux commémorations rituelles de la disparition du regretté Hassan II, les deux enfants du couple royal posent ensemble pour la photo officielle publiée par le palais à l'occasion de l'anniversaire de la fillette, à Rabat. Le prince Moulay, souriant, passe le bras autour de ses épaules de sa petite soeur, protecteur. En 2011, la famille était réunie pour souffler les quatre bougies sur le cliché officiel, et en 2012 avait opté pour un portrait de la fillette seule, mais semble avoir privilégié pour 2013 l'autonomie de la jeune génération. Et pour cause.
Le 1er février dernier, Lalla Khadija accompagnait sa mère la princesse Lalla Salma, présidente de l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC), lors de la cérémonie d'inauguration d'une Maison de Vie pour enfants à Casablanca. Un premier pas sur la scène officielle et dans la sphère philanthropique au sein de laquelle sa maman joue un grand rôle, et où elle-même, à l'avenir sera impliquée. Le portail de la monarchie rappelle à ce titre que "c'est une longue tradition qui est perpétuée, avec comme finalité de familiariser les jeunes Princes et Princesses de la Famille royale avec les rôles actifs qu'ils seront appelés assumer au sein d'une société attachée à son authenticité et déterminée, en même temps, à s'inscrire dans la modernité". Un parcours initiatique couvé par Sa Majesté le roi Mohammed VI, qui avait en septembre 2011 assisté à la première rentrée scolaire de Lalla Khadija.

jeudi 28 février 2013

Maroc-Tunisie : jeu de miroirs

Rythmée par l’affrontement entre progressistes et islamistes, l’actualité tunisienne suscite au Maroc des parallèles hâtifs, des craintes fondées mais aussi de l’indignation à n’en plus finir. Serions-nous en train de vivre par procuration la montée de l’intégrisme ?

Islamisme. Maroc-Tunisie : jeu de miroirs 

 

Zineb, étudiante dans la vingtaine, se considère comme campée à gauche. Elle nous fait part de son désarroi : “J’ai suivi la révolution tunisienne assidûment et je trouvais ça fort. Puis, quand des salafistes ont attaqué l’ambassade américaine à Tunis, alors qu’à Casablanca, il y a juste eu un rassemblement pacifique, j’ai été contente, rassurée, plutôt fière que mon pays ne fasse pas la Une des journaux… Et quand ils ont tué Chokri Belaïd, j’ai pensé : là bas, c’est le chaos, la violence, ils vivent un problème grave d’intolérance. C’est ça les fruits d’une révolution ?” L’assassinat par balles d’un leader d’extrême gauche, Chokri Belaïd, le 6 février 2013, pas encore élucidé, mais attribué pour beaucoup aux islamistes, a définitivement exporté au-delà des frontières tunisiennes les questions de l’activisme islamiste sous sa forme salafiste et de la politique des conservateurs au gouvernement. Le site d’information tunisien nawaat.org le constatait en titrant : “Assassinat de Chokri Belaïd : onde de choc internationale”. Le Maroc officiel a condamné “vigoureusement l’acte terroriste” tandis que différentes organisations d’extrême gauche ont défilé devant l’ambassade tunisienne à Rabat pour saluer la mémoire de leur camarade. Au-delà de ces réactions attendues, l’évènement a révélé un malaise profond.

Un film, un assassinat…
Car si le décès de Belaïd a été une onde de choc internationale, bien ressentie au Maroc, depuis le début de la révolution, plusieurs évènements en Tunisie avaient déjà suscité différents sentiments dans le royaume, de l’effroi à l’indignation. Fin 2011, plusieurs Marocains signent, à l’unisson d’universitaires et de militants du monde entier, un “Appel pour soutenir les démocrates tunisiens”. Ledit appel circule pour dénoncer les agissements d’un “groupuscule d’étudiantes vêtues de niqabs et soutenues par des militants salafistes” empêchant la bonne conduite des cours dans une université tunisienne, la Manouba. Des heurts opposaient effectivement des étudiants sur la question du droit acté à s’asseoir sur les bancs de la fac en niqab. Les auteurs de l’appel ont beau rappeler eux-mêmes que les fauteurs de troubles ne sont qu’une dizaine de personnes tout au plus, ils n’en donnent pas moins un ton alarmiste à leur texte. En octobre 2011, lorsqu’éclate l’affaire Persepolis en Tunisie, la presse marocaine la relaie largement et le ton est à l’indignation. Des islamistes s’étaient en effet rassemblés devant les locaux de la chaîne tunisienne Nessma TV car cette dernière avait diffusé, en arabe dialectal, Persepolis, un film d’animation de la Franco-iranienne Marjane Satrapi, dans lequel on peut notamment voir une petite fille dialoguer avec Dieu, représenté sous les traits d’un homme immense et barbu. Qu’importe que le film ait été diffusé sciemment par une chaîne ouvertement anti-islamiste dans le but d’exciter son adversaire politique, à quelques jours des élections pour l’Assemblée constituante, et qu’au final cette tactique ait produit un effet exactement contraire à celui escompté, à savoir une augmentation de la popularité d’Ennahda. Peu de gens se sont attardés sur ces considérations et n’ont retenu que l’intolérance des manifestants. Et lorsque, au Maroc, le même dessin animé est déprogrammé d’un cycle de projections à la Cinémathèque de Tanger, sans plus d’explications, le parallèle avec la Tunisie est tout de suite dressé et certains lient les deux affaires pour fustiger “une montée de l’islamisme au Maghreb”.

Conservateurs vs modernistes
La vieille dichotomie démocratie contre autoritarisme aurait-elle disparue après le Printemps arabe, pour céder la place à l’opposition entre conservateurs et progressistes ? Selon le chercheur Mohamed Darif, le Printemps arabe a en effet permis d’opérer une clarification idéologique. Selon lui, “on voit actuellement s’affronter deux parties : les conservateurs et les modernistes, les premiers étant ceux qui ont le plus bénéficié du Printemps arabe. Avant, on parlait de démocrates et d’antidémocrates, aujourd’hui, on mobilise un nouveau vocabulaire pour parler de politique en Afrique du Nord”. De nombreux analystes et militants, de quelque bord que ce soit, nient que cette opposition soit la seule à subsister. Sarah Ben Hamadi, blogueuse et journaliste tunisienne, se dit “contre cette division progressistes/islamistes. La Tunisie a vécu des décennies sous la dictature. Une fois libres, nous nous sommes découverts différents, conservateurs, progressistes, islamistes, laïcs… Et nous devons exister ensemble”. Pourtant, au Maroc, les discussions et publications à propos de la Tunisie tournent quasi-exclusivement autour du sujet de l’islam politique et relèguent toutes les autres questions au rang de problèmes secondaires. La compliquée crise institutionnelle que vit en ce moment même la Tunisie ne semble pas intéresser outre mesure. On trouve peu d’informations à propos du recyclage d’anciens cadres de la dictature dans des partis “modernistes”, de l’inégalité de développement entre les régions, de la dette à l’égard de la France ou encore de la justice transitionnelle ; certaines de ces questions se posant pourtant chez nous. Et si les solidarités palpables et effectives entre Marocains et Tunisiens -notamment chez les militants de gauche- n’ont pas augmenté tant elles étaient déjà importantes sous Ben Ali, l’indignation et les solidarités “virtuelles”, elles, semblent exploser depuis l’arrivée au gouvernement des islamistes du parti Ennahda.
Et certains n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Sur la Toile marocaine, on retrouve nombre de déclarations hâtives à propos des islamistes tunisiens, qu’ils soient nahdaouis ou salafistes. “Dictature théologique”, “nouveaux ayatollahs”, “talibans”, lit-on ça et là, alors même que, pour le moment, rien ne prouve qu’Ennahda n’a pas pleinement accepté le jeu démocratique. Si beaucoup de Tunisiens ne pardonnent pas aux médias occidentaux l’entretien de peurs ou de fantasmes quant à l’islamisme, ils comprennent en revanche leurs voisins marocains. Bochra Bel Haj Hmida, féministe qui a démissionné du parti de gauche Ettakatol lorsque celui-ci a contracté un mariage de raison avec Ennahda, comprend “que des Marocains soient effrayés”. “Boukornine”, blogueur tunisien qui a vécu au Maroc il y a sept ans, abonde dans ce sens : “Je suppose que les Marocains sont tétanisés”, au regard de l’actualité tunisienne. Lui a manifesté durant la révolution, avec l’intégralité de l’opposition, y compris islamiste. Mais aujourd’hui, il accuse ces derniers d’attirer la société vers “des débats infertiles sur l’identité nationale”, de faire “de la bipolarisation de la société leur cheval de bataille, en l’absence de réel programme politique”.

Laboratoire politique expérimental
Au Maroc, les islamistes sont largement neutralisés par la monarchie via le statut de Commandeur des croyants de Mohammed VI. Difficile alors de savoir dans ce cas quel est leur programme réel. Mais la Tunisie nous permet de vivre “l’empowerment” islamiste par procuration. Hisham Almiraat, blogueur actif sur différents réseaux d’information citoyenne, n’est pas étonné par l’intérêt que suscite l’actualité tunisienne au Maroc. Selon lui, ce qui se passe là-bas “a un impact psychologique fort chez nous”. Et il enchaîne : “La Tunisie est à l’avant-garde, nous nous projetons dans ce que les Tunisiens vivent”. Ahmed Assid, chercheur mais aussi militant démocrate et laïc, concède que l’impact psychologique est fort chez les intellectuels, les artistes et les personnalités de la société civile, et que lui-même, “reçoit un nombre incroyable de communiqués à propos de la Tunisie, preuve que les gens s’y intéressent et que certains ont peur, se demandant si ce qui arrive là-bas peut arriver chez nous”. Samy Ghorbal, auteur, journaliste tunisien et militant progressiste, rappelle que le Maghreb “a une histoire commune et que les destins des pays sont liés”. Lui aussi comprend donc que les Marocains se questionnent sur l’avenir de la Tunisie. Et il se remémore un certain 14 janvier 2011, jour du départ de Ben Ali : “Je suis resté au téléphone plus d’une heure avec un ami marocain qui vivait déjà les évènements avec plus de passion que moi, ou presque”. Et pour certains, il n’est pas juste question d’impact inconscient mais de questions clairement posées. C’est le cas au Parti socialiste unifié (PSU), dont la secrétaire générale, Nabila Mounib, explique : “Pour nous, la Tunisie est une sorte de laboratoire expérimental et son actualité nous pousse à débattre de questions fondamentales”.
En effet, si on peut regretter que l’affrontement politique entre islamistes et modernistes occulte d’autres problématiques, l’expérience tunisienne n’en a pas moins remis sur la table, au Maroc, des débats de fond. La définition même de la démocratie est notamment rediscutée. Fouzia Assouli, féministe et présidente de la Ligue démocratique des droits de la femme (LDDF), avoue que l’actualité tunisienne et les débats autour de la place de la femme dans la société et de son statut légal a fait renaître chez elle les démons de l’année 2000, lorsque des milliers de personnes descendaient manifester contre la réforme de la Moudawana. Et elle assène : “Ce qui se passe en Tunisie rappelle à notre mémoire que la démocratie ne se cantonne pas au suffrage universel mais s’élargit à des principes comme l’égalité, le droit des minorités…” Et Mohamed Darif abonde dans ce sens : “Les modernistes de gauche ne peuvent plus se permettre, devant l’exemple tunisien, d’oublier que la démocratie n’est pas juste une procédure mais un système de valeurs”.

“Le Makhzen garant des libertés !”
L’auteur est un jeune Marocain, Fadel Abdellaoui, actif sur la “twittoma”, et la sentence n’est qu’un tweet. Et pourtant, elle est lourde de sens, car lâchée alors que les réseaux sociaux s’enflamment à propos de l’assassinat de Belaïd : “Ce qui me fait mal au cœur, c’est que beaucoup veulent l’échec des Tunisiens, pour prouver que nous, au Maroc, on avait raison”. Et il est vrai que, mise en vogue lors de l’adoption de la nouvelle Constitution, la fameuse expression, frisant le pléonasme, d’“exception marocaine” a retrouvé un regain de jeunesse dans la presse internationale et sur le Net. Pour certains, une fois de plus, le Maroc s’achemine en douceur là où les autres pratiquent le saut quantique au risque de se crasher. Ahmed Assid, qui n’adhère aucunement à l’idée d’une “exception marocaine”, n’en est pas moins certain que “le régime marocain, souple et flexible, apparaît comme un bon gestionnaire, par exemple sur le dossier salafiste où la répression a laissé place à une intégration”. Résultat, de nombreux salafistes marocains sont allés jusqu’à remonter les bretelles de leurs comparses tunisiens, les incitant à abandonner au plus vite l’action violente.
Youssef Belal, politologue et militant de gauche, affirme en effet qu’“il est un argument que l’on a déjà entendu après la révolution iranienne ou la guerre en Algérie et qui opère un retour : celui consistant à dire que le Makhzen est une sorte de garant de nos libertés individuelles et que, par conséquent, il faut le conserver et ne pas en diminuer la force. C’est un discours qui marche dans une bonne partie de la gauche, dans des partis comme le PAM et chez certains intellectuels”. Pour le chercheur, il n’est pas impossible que l’on revive d’ici peu “un retour de l’anti-islamisme éradicateur”, une ambiance similaire à celle de l’époque du procès Belliraj, les plus opposés aux islamistes trouvant dans l’actualité matière à communiquer. Mohamed Darif remarque aussi que si ce qu’il appelle “la violence matérielle” épargne le Maroc là où elle frappe la Tunisie, en revanche, la “violence symbolique” existe chez nous aussi, “au risque de voir éclore des discours éradicateurs de part et d’autre”.

Un camp démocrate en refonte ?
Mustapha Moâtassim est enseignant et leader du parti non reconnu Al Badil Al Hadari. Il se dit “islamo-démocrate” et a fait de l’alliance entre islamistes et progressistes de gauche une condition sine qua non à l’éclosion d’un mouvement démocratique marocain. Croyant encore et toujours à ce programme, il se veut avant tout rassurant. Pour lui qui connaît nombre de militants de gauche et islamistes tunisiens, le pays vit “une période grise, somme toute logique après une révolution”. Mais il reste persuadé que chacun saura bientôt trouver un terrain d’entente. Puis, timidement, il concède craindre, au Maroc, une désunion entre démocrates conservateurs et progressistes. Il redoute aussi que certains parmi ces derniers, “effrayés par ce qui se passe en Tunisie, ne fassent appel à des solutions autoritaires pour éviter une montée de l’islamisme”. Impossible de faire des projections mais une défiance s’est visiblement installée. Nabila Mounib nous explique : “L’assassinat de Chokri Belaïd a marqué un tournant. Nous sommes obligés de clarifier notre projet et de choisir nos partenaires et nos alliés dans la lutte démocratique. A un moment donné, il y a eu quelques ambiguïtés dans la rue, mais maintenant, nous devons nous efforcer à rassembler un front démocratique distinct des islamistes”. Et Youssef, un jeune étudiant casablancais d’une vingtaine d’années, qui se dit “de gauche” et qui a manifesté à Rabat et à Casablanca avec le Mouvement du 20 février, avoue : “Si des manifestations similaires avaient de nouveau lieu, je serais beaucoup plus sceptique sur une quelconque alliance avec les islamistes. Quand je vois qu’en Tunisie, dès qu’ils ont eu un peu de pouvoir, ils se sont radicalisés, ont commencé à tenir des discours haineux, je commence à me poser des questions sur nos islamistes qui assurent être de vrais démocrates, partisans d’un Etat civil…” Et d’enfoncer le clou : “Pas mal d’amis à moi, un peu moins politisés, l’avouent tout de go : ils préfèrent des autorités corrompues à de vrais durs contre lesquels on a l’impression de ne rien pouvoir faire !”.

Source : Telquel

 

 

Mali : jusqu'où peut aller le soutien du Maroc ?



Depuis le début de l'intervention des forces françaises dans le nord du Mali plusieurs pays ont apporté leur soutien. Le Maroc s'est lui aussi engagé politiquement aux côtés de la France mais jusqu'à quel point ?


A Malian carries on a cart on February 8, 2013 the corpse of a suicide bomber who blew himself up near a group of Malian soldiers in the northern city of Gao, where Islamist rebels driven from the town have resorted to guerilla attacks The act marked the first suicide attack in the embattled west African nation since the start of a French-led offensive to oust the Islamists from Mali's north, where they had controlled key towns for 10 months. AFP PHOTO / PASCAL GUYOT (Photo credit should read PASCAL GUYOT/AFP/Getty Images)



 


En autorisant  les bombardiers français à survoler son territoire, le Maroc a clairement affiché son soutien à l'opération militaire dans le nord du Mali, même si aucun soldat marocain n'a été envoyé sur le terrain. Jusqu'ou pourrait aller ce soutien du royaume qui est confronté à la question du Sahara-Occidental ? Maâti Monjib, Politologue et vice president du comité scientifique du Codesria, le conseil pour le développement et la recherche en sciences sociales en Afrique, basé à Dakar :
“Il me semble très difficile que le Maroc intervienne militairement, parceque l'Algerie s'y opposerait soit publiquement, soit du moins par ses services. Il y a vous savez un conflit algero-marocain à propos du Sahara occidental. Et l'Algerie verrait d'un très mauvais oeil une intervention militaire directe dans le nord du Mali, c'est a dire au sud des frontières algeriennes.”

 

Mohammed VI autorise les avions militaires français a survoler son territoire
Mohammed VI autorise les avions militaires français a survoler son territoire

Pour Maâti Monjib, si le soutien du Maroc ne va pas jusqu'à l'intervention militaire,  l'appui de Mohamed VI  à l'intervention de l'armée francaise a d'une manière ou d'une autre un lien avec la situation au Sahara occidental. Pour lui, l'interêt du Maroc à mettre un terme à la menace islamiste dans la région est surtout diplomatique :
“Que ce soit pour le Maroc et l'Algerie l'indépendance du nord du Mali et sa proclamation en Etat indépendant, ne pouvait pas être acceptable. Toute orientation vers le retour de la paix dans le nord du Mali, symboliquement et diplomatiquement, c'est aussi l'interêt du Maroc, mais c'est aussi l'intérêt de l'Algerie.“
Le retour à la normale au Mali semble donc être l'affaire de tous. Ce mercredi lors du sommet des chefs d'Etat de la CEDEAO le Tchad, qui était invité, n'a  pas caché son impatience de voir les troupes ouest-africaines et maliennes se déployer dans le nord du Mali.

Source: http://www.dw.de/

L'Office national des aéroports (ONDA) du Maroc Plus de transparence promise dans l'attribution des marchés.

Cette démarche permettra une “meilleure utilisation des deniers publics, tout en consacrant les valeurs et les pratiques de la bonne gouvernance”. Telle est qualifiée la nouvelle procédure d'attribution des marchés, annoncée par l’Office national aéroports (ONDA).
Dalil Guendouz, l'actuel directeur général de l'Office national des aéroports (ONDA). /DR
  Dalil Guendouz, actuel directeur
général de l'office national des 
aéroports (ONDA)
 “ Ce nouveau règlement instaure des principes qui marquent une véritable mutation dans les orientations de l'ONDA, qui se veut une entreprise au service de ses clients, mais également ayant une obligation d'entreprise responsable envers ses partenaires et fournisseurs.”
Communiqué de l'ONDA

 Simplification et clarification des procédures régissant l'ensemble du processus d'achat, tels sont les maîtres-mots de la nouvelle démarche.
L’ONDA a précisé également que les dispositions de ce nouveau règlement “consolident et garantissent la liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement des concurrents, ainsi que la transparence dans le choix du maître d'ouvrage”.
L'office dirigé par Dalil Guendouz confirme également le principe de “la préférence nationale”.
Selon les responsables de l'ONDA, ce nouveau règlement des marchés permettra d'assurer l'efficacité de la commande publique et une meilleure utilisation des deniers publics.
L’office a également mis à la disposition des personnes intéressées un portail web dédié à cette nouvelle démarche :




Rappelons qu’une affaire de détournement de fonds publics, faux et usage de faux, concernant les conditions d'attribution de marchés publics au sein de l'ONDA, est actuellement devant la justice.
source : http://www.aufaitmaroc.com